dimanche 30 octobre 2016

2- LES GRANDES AVENTURES II

8.A. LA LÉGENDE DES MOUTONS DE LA MOUTONNIÈRE

La définition qui suit ne repose sur aucune référence bibliographique. Elle est le fruit d’une longue recherche menée par le narrateur.
On se demande pourquoi les pouvoirs publics ont attribué l’appellation de route moutonnière* à cette grande artère des Sablettes et du Onze bloc. Pour cela, décryptons d’abord la signification du mot mouton, qui emporte plusieurs nuances, et dont l’origine se trouve, pour ce qui nous concerne, dans cette relation triangulaire : ciel, mer, terre. Observons une nouvelle fois, et de très près, cette composante pyramidale, objet de nos travaux, et ses conséquences psychologiques qui iront influer sur le quotidien de ces innocentes victimes qui, frappées d’un implacable anathème, durent affronter le dur parcours de la marche forcée et se résigner finalement à leur triste sort.

Moutons : C’est le nom que l’on donne à de petites lames couvertes d’écume qui se manifestent sous l’effet d’une brise qui, pendant le jour, souffle de la mer vers la terre. S’applique également en parlant de petits flocons de neige qui apparaissent dans un ciel, dit pommelé.
Moutonné : Se dit d’une formation de petits nuages blancs appelés cirro-cumulus dans le langage des météorologues. Leur forme crépue rappelle celle d’une épaisse toison bouclée que l’on observe sur la peau des ruminants.
Moutonner : Sert à désigner le fracas que font les vagues qui, en s’écrasant sur les rochers, laissent entrevoir une écume blanche. C’est le bris de ces vagues qui favorise la création de cette écume mousseuse. Il se dit aussi d’un ciel couvert de petits nuages de forme arrondie, de couleur blanche ou grise, le plus souvent assombris. Il est quelquefois annonciateur de mauvais temps.
Moutonneux : Désigne tout ce qui a trait au mouton. Il fait penser à une mer entourée de vagues, à un ciel enveloppé de nuages ou à un massif montagneux recouvert de neige.
Moutonnière : - C’est ici, que s’articule l’ensemble de l’objet de notre recherche - Qui ne fait que suivre passivement, docilement et « bêtement » à la manière d’un troupeau de moutons. Un terme qui sera attribué à cette longue route dite « moutonnière », qui va au-delà des Sablettes et du Onze-bloc et qui verra passer fréquemment le flot incessant et irrégulier de ce cheptel.
Écume : C’est le nom donné à une matière blanche et effervescente qui se forme en abondance sur la surface d’un liquide fortement agité. S’applique aussi à ce dépôt crémeux formé de petites bulles blanches qui recouvrent la surface d’un liquide gazeux en perpétuelle ébullition (champagne, bière, boissons gazeuses, propriétés ou substances chimiques …). Il fait penser de même à cette autre salive ou mousse qui s’écoulent ou s’échappent de la gueule de ces mammifères. Sauf, que ce liquide mousseux sécrété par ces derniers présente un aspect visqueux. Il s’agit d’une forme de répulsion qui exprime le rejet, le dégoût, le ras-le-bol, le mal de vivre. Elle est dite viscosité mentale chez les névrosés et précède un ralentissement psychique.
Onduler : Il désigne le mouvement oscillatoire des eaux de mer qui s’élèvent et s’abaissent sous l’action des vents. Il fait également penser à cet amas de laine frisée qui recouvre le corps de ces animaux. Ce trouble ondulatoire du niveau de la mer est dû à l’attraction exercée par cette formation de nuage sur la surface des eaux. Ce sont les fluctuations de ce phénomène météorologique qui iront agir sur les neurones de ces derniers et générer un déficit biologique. Et, c’est cette réaction aux retombées négatives qui est à l’origine de cette conduite dite moutonnière.
Selon les scientifiques, ce trouble appelé transport au cerveau va entraîner une modification neuro-végétative sur le système nerveux de ces derniers et peser lourdement sur leur comportement.

a.      LA NUIT DES LONGS COUTEAUX
Il y’a d’abord ce pressentiment né dans l’âme grâce auquel ces animaux peuvent prévoir ou  ressentir par avance certains évènements futurs de la vie. Il y’a aussi cette faculté à sentir de loin l’odeur subodorante d’une sensation pénible, ou le désir d’un coït amoureux. Ici, il s’agit des reflets néfastes de cette phénoménie : ciel, mer, terre, et ses répercussions nocives qui iront agir sur les fonctions cérébrales de chaque mammifère. On parlera d’une légère particule qui, après avoir observé un stimulus sur le cerveau ira se focaliser sur des jambes flageolantes et entraîner des troubles phobiques.

b.      Ô RAGE Ô DÉSESPOIR
L’appréhension de ce long parcours, tant redouté, car porteur des stigmates de la douleur. L’éveil de ce sentiment douloureux, rien qu’à l’idée d’effectuer, avec répugnance, ce long chemin. La crainte de se retrouver bientôt dans cette chambre funeste. L’éclat étincelant de la lame effilée et tranchante du couteau. La vue, la couleur, l’odeur … le tablier maculé de sang. Le bêlement plaintif, les cris, les râlements, l’horreur, la fin … Cette fois, les moutons de la moutonnière auront crié haut et fort leur rage et leur désespoir et braver courageusement leur destinée et mourir enfin d’une belle mort.

c.      LES CHEMINS DE L’ANATHÈME
Obnubilés par les durs caprices de la nature, jetés dans les bas-fonds de l’échaudoir, livrés à la cruauté de l’homme, les moutons de la moutonnière, qui en dépit de toutes les peines qu’ils se sont donnés pour ce dernier, n’auront gagné que le mépris et l’indifférence. Ils auront crée cependant, la légende de ces soldats d’hier, qui auront longtemps pavoisé sur l’artère des Sablettes, tout comme le furent en signe de reconnaissance, un demi-siècle après, les soldats d’aujourd’hui.

d.      LA TRISTE FIN DES MOUTONS DE LA MOUTONNIÈRE
Les moutons de la moutonnière iront rejoindre les merveilleux récits du Chien de Brisquet* qui « n’allit » qu’une fois au bois et que le loup "mangit"* ou ceux des Ânes de Péguy qui apportent le bois mais ne se chauffent pas ou encore ceux des chats* des champs « qui, à chaque fois qu’ils font leur toilette, c’est qu’il va pleuvoir, et nos récoltes sont perdues », disaient les méchantes gens de la campagne. Les moutons de la moutonnière, longtemps victimes de l’ingratitude des hommes, n’auront plus la force de se défendre, encore moins de se révolter, ni même personne, auprès de qui se plaindre et qui en fait, ne sont estimés que pour leur bonne chair, qui vaut la peine d’être engraissée.

Brisquet : Le temps grammatical employé dans le texte date de l’époque et appartient à l’écrivain Charles Nodier, l’auteur du "Chien de Brisquet".

Chats : « Tuons notre chat afin qu’il fasse beau temps » ou les merveilleux "contes du chat perché" de Marcel Aymé.

9.      L’EX CHEMIN VAUBAN – ACTUEL RUE FERNANE HANAFI -I- LE RUISSEAU-
Photo prise le 27 août 2015


On distingue sur la photo une légère partie du mur d’enceinte, côté vertical, de l’ex centre de formation et d’apprentissage des cours de broderie et de couture pour jeunes filles du Ruisseau. Derrière celui-ci, la cour de l’ex école. Il ne reste plus que ces vieux arbres qui pleureront le «Vauban des vieux et des beaux jours» et qui regretteront les cris de joie et les rondes de ces charmantes demoiselles. Cette fois, on se trouve à la croisée des chemins Vauban. On y domine, face à l’entrée de cet établissement scolaire une grande étendue de terrain nu. C’est ici, que se trouvaient la fontaine à poussoir, l’ex usine de lièges et bois « Saïd Limia », l’ex atelier des pompes SIMIA, transféré à Baraki et à Berrouaghia, les ex entrepôts de mécanique des freins Westinghouse et les ex locaux des toutes-puissantes clés Vachette


10.      L’EX CHEMIN VAUBAN – ACTUEL RUE FERNANE HANAFI -II- LE RUISSEAU-
Photo prise le 27 août 2015






Nous sommes face aux vieux murs de l’ex Ecole familiale. Un centre de formation et d’apprentissage destiné à l’initiation des jeunes filles aux travaux de couture et de broderie.
Le Chemin Vauban, c’est aussi cette longue allée où se retrouvaient  naguère les élèves de l’ex Ecole familiale, les ex locataires de la résidence universitaire et les ouvrières de l’ex boutonnerie Brahimia. Aujourd‘hui, ce charmant petit coin nous rappelle les guinguettes des vieux faubourgs de Paris, tout comme les aimait Auguste Renoir. Un bel endroit cédé par la municipalité à des jeunes ruisséens qui en firent le lieu attitré de la grillade, de la friture et de la rôtisserie (représenté en cercles rouges).  


11.      LA RUE RENÉ BAZIN - LE RUISSEAU -
Photo prise le 27 août 2015


La rue René Bazin, naguère quasi-vide, aujourd’hui, grouillante de monde et de voitures.
On imagine, ce qu’était cette rue, cinquante ans auparavant, presque vide. De mémoire d’enfant, c’est ici, dans cet immeuble de la rue René Bazin, que l’on y retrouva le plus grand nombre d’ouvrages dans les foyers, en 1962. Cette boulimie pour le livre est liée sans doute par la proximité de la Cité d’avec la Bibliothèque municipale et l’influence littéraire qu’aura exercé le nom de René Bazin sur les bibliophiles. Il faut reconnaitre également que l’ex école La Corderie, le Mirabeau, la maternelle, y sont pour beaucoup dans cet engouement pour le livre.



12.      LE MARCHE DE REVOIL - LE RUISSEAU -
                                                                                                          Photo prise le 27 août 2015

Le marché de Revoil, aussi vieux que ce calot de forme pyramidale qui lui couvre la toiture. Aujourd’hui, c’est samedi, jour de grande affluence. Il est 11h20 du matin, les riverains ont déjà fait leurs courses et tôt le matin.         
La Marché de Revoil, une belle et longue histoire le lie au Ruisseau. C’est aussi, un charmant petit coin où les ruisséens ont l’habitude de s’y retrouver chaque week-end, au milieu de la criée des poissonniers et des marchands de fruits et légumes, pour y parler des prochaines rencontres sportives prévues au Stade municipal, au J.U.D.B ou au Stade de Revoil. Cette fois, le photographe a bien voulu rectifier le tir en prenant de face le marché, contrairement à la précédente photo où les portes de ce dernier cadenassées offraient un spectacle lamentable.
Selon une étude réalisée, il y’a plus de 15 ans, par les services de ….. et relative à l’aménagement de chaque parcelle de terre du Ruisseau, il ressort que l’emplacement de marché de Revoil a été bien conçu et mieux réussi … Seule y fut lésée l’ex bibliothèque du Ruisseau.


13.      L’EX BAR L’ATLAS - LE RUISSEAU -
Photo prise le 27 août 2015



On se trouve tout près de l’ex pharmacie Sarigny. D’ici, on y domine aisément l’ex placette du Ruisseau, lieu favori des « jeunes loups ». Nous faisons face également au bar l’Atlas. Le cliché type de bistro que l’on rencontre sur les rives de mer de la Provence maritime. Un charmant petit coin corniche qui aurait inspiré Marcel Pagnol à y séjourner ici. Il dispose de deux entrées. L’une donne sur la façade principale et l’autre sur le côté latéral. La première, en forme de voûte cochère, nous mène directement sur une petite esplanade et est reconnaissable à ce store rouge à demi-ployé. La seconde, débouche sur un belvédère, aujourd’hui condamné par une porte métallique, peinte en noire, que l’on voit sur la photo. Il fut longtemps fréquenté par ces messieurs du genre matelot, habillés d’un bleu shangaï et coiffés d’une casquette marine. C’est ici, que régnaient en grand seigneur R… et sa grande famille. Et c’est ici, que Mr Poupenet venait quelquefois les samedis soir pour y étancher sa soif.
De cyber-café, à restaurant rôtisserie, à salon de coiffure… on aura tout vu, avec ces nouveaux héritiers .

1 commentaire:

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